—Lorin, mon ami!...

—Justement, c'est parce que je suis ton ami que j'insiste; avec la perspective de vous retrouver tous deux, si j'étais prisonnier comme je le suis, je renverserais des murailles; mais, pour me sauver d'ici tout seul, pour m'en aller dans les rues le front courbé avec quelque chose comme un remords qui criera incessamment à mon oreille: «Maurice! Geneviève!»; pour passer dans certains quartiers et devant certaines maisons où j'ai vu vos personnes et où je ne verrai plus que vos ombres; pour en arriver enfin à exécrer ce cher Paris que j'aimais tant, ah! ma foi non, et je trouve qu'on a eu raison de proscrire les rois, ne fût-ce qu'à cause du roi Dagobert.

—Et en quoi le roi Dagobert a-t-il rapport à ce qui se passe entre nous?

—En quoi? Cet affreux tyran ne disait-il pas au grand Éloi: «Il n'est si bonne compagnie qu'il ne faille quitter?» Eh bien, moi je suis un républicain! et je dis: Rien ne doit nous faire quitter la bonne compagnie, même la guillotine; je me sens bien ici, et j'y reste.

—Pauvre ami! pauvre ami! dit Maurice.

Geneviève ne disait rien, mais elle le regardait avec des yeux baignés de larmes.

—Tu regrettes la vie, toi! dit Lorin.

—Oui, à cause d'elle!

—Et moi, je ne la regrette à cause de rien; pas même à cause de la déesse Raison, laquelle—j'ai oublié de te faire part de cette circonstance—a eu dernièrement les torts les plus graves envers moi, ce qui ne lui donnera pas même la peine de se consoler comme l'autre Arthémise, l'ancienne; je m'en irai donc très calme et très facétieux; j'amuserai tous ces gredins qui courent après la charrette; je dirai un joli quatrain à M. Sanson, et bonsoir la compagnie... c'est-à-dire... attends donc.

Lorin s'interrompit.

—Ah! si fait, si fait, dit-il, si fait, je veux sortir; je savais bien que je n'aimais personne; mais j'oubliais que je haïssais quelqu'un; ta montre, Maurice, ta montre!

—Trois heures et demie.

—J'ai le temps, mordieu! j'ai le temps.

—Certainement, s'écria Maurice; il reste neuf accusés aujourd'hui, cela ne finira pas avant cinq heures; nous avons donc près de deux heures devant nous.

—C'est tout ce qu'il me faut; donne-moi ta carte et prête-moi vingt sous.

—Oh! mon Dieu! qu'allez-vous faire? murmura Geneviève.

Maurice lui serra la main; l'important pour lui, c'était que Lorin sortît.

—J'ai mon idée, dit Lorin.

Maurice tira sa bourse de sa poche et la mit dans la main de son ami.

—Maintenant, la carte, pour l'amour de Dieu! Je veux dire pour l'amour de l'Être éternel. Maurice lui remit la carte.

Lorin baisa la main de Geneviève, et, profitant du moment où l'on amenait dans le greffe une fournée de condamnés, il enjamba les bancs de bois et se présenta à la grande porte.

—Eh! dit un gendarme, en voilà un qui se sauve, il me semble. Lorin se redressa et présenta sa carte.

—Tiens, dit-il, citoyen gendarme, apprends à mieux connaître les gens.

Le gendarme reconnut la signature du greffier; mais il appartenait à cette catégorie de fonctionnaires qui manquent généralement de confiance, et, comme, juste en ce moment, le greffier descendait du tribunal avec un frisson qui ne l'avait point quitté depuis qu'il avait si imprudemment hasardé sa signature:

—Citoyen greffier, dit-il, voici un papier à l'aide duquel un particulier veut sortir de la salle des Morts; est-il bon, le papier?

Le greffier blêmit de frayeur, et, convaincu, s'il regardait, qu'il allait apercevoir la terrible figure de Dixmer, il se hâta de répondre en s'emparant de la carte:

—Oui, oui, c'est bien ma signature.

—Alors, dit Lorin, si c'est ta signature, rends-la-moi.

—Non pas, dit le greffier en la déchirant en mille morceaux, non pas! ces sortes de cartes ne peuvent servir qu'une fois.

Lorin resta un moment irrésolu.

—Ah! tant pis, dit-il; mais, avant tout, il faut que je le tue. Et il s'élança hors du greffe.

Maurice avait suivi Lorin avec une émotion facile à comprendre; dès que Lorin eut disparu:

—Il est sauvé! dit-il à Geneviève avec une exaltation qui ressemblait à la joie; on a déchiré sa carte, il ne pourra plus rentrer; puis, d'ailleurs, pût-il rentrer, la séance du tribunal va finir: à cinq heures, il reviendra, nous serons morts.

Geneviève poussa un soupir et frissonna.

—Oh! presse-moi dans tes bras, dit-elle, et ne nous quittons plus.... Pourquoi n'est-il pas possible, mon Dieu! qu'un même coup nous frappe, pour que nous exhalions ensemble notre dernier soupir!

Alors ils se retirèrent au plus profond de la salle obscure, Geneviève s'assit tout près de Maurice et lui passa ses deux bras autour du cou; ainsi enlacés respirant le même souffle, éteignant d'avance en eux-mêmes le bruit et la pensée, ils s'engourdirent, à force d'amour, aux approches de la mort.

Une demi-heure se passa.


LV

Pourquoi Lorin était sorti

Tout à coup un grand bruit se fit entendre, les gendarmes débouchèrent de la porte basse; derrière eux venaient Sanson et ses aides, qui portaient des paquets de cordes.

—Oh! mon ami, mon ami! dit Geneviève, voilà le moment fatal, je me sens défaillir.

—Et vous avez tort, dit la voix éclatante de Lorin:

Vous avez tort, en vérité,
Car la mort, c'est la liberté!

—Lorin! s'écria Maurice au désespoir.

—Ils ne sont pas bons, n'est-ce pas? Je suis de ton avis; depuis hier, je n'en fais que de pitoyables...

—Ah! il s'agit bien de cela. Tu es revenu, malheureux!... tu es revenu!...

—C'étaient nos conventions, je pense? Écoute, car, aussi bien, ce que j'ai à dire t'intéresse ainsi que madame.

—Mon Dieu! mon Dieu!

—Laisse-moi donc parler, ou je n'aurai pas le temps de conter la chose. Je voulais sortir pour acheter un couteau rue de la Barillerie.

—Que voulais-tu faire d'un couteau?

—J'en voulais tuer ce bon M. Dixmer. Geneviève frissonna.

—Ah! fit Maurice, je comprends.

—Je l'ai acheté. Voici ce que je me disais, et tu vas comprendre combien ton ami a l'esprit logique. Je commence à croire que j'aurais dû me faire mathématicien au lieu de me faire poète. Malheureusement il est trop tard maintenant. Voici donc ce que je me disais; suis mon raisonnement: «M. Dixmer a compromis sa femme; M. Dixmer est venu la voir juger; M. Dixmer ne se privera pas du plaisir de la voir passer en charrette, surtout nous l'accompagnant. Je vais donc le trouver au premier rang des spectateurs: je me glisserai près de lui; je lui dirai: «Bonjour, monsieur Dixmer», et je lui planterai mon couteau dans le flanc.

—Lorin! s'écria Geneviève.

—Rassurez-vous, chère amie, la Providence y avait mis bon ordre. Imaginez-vous que les spectateurs, au lieu de se tenir en face du Palais, comme c'est leur habitude, avaient fait demi-tour à droite et bordaient le quai. Tiens, me dis-je, c'est sans doute un chien qui se noie, pourquoi Dixmer ne serait-il pas là. Un chien qui se noie ça fait toujours passer le temps. Je m'approche du parapet, et je vois tout le long de la berge un tas de gens qui levaient les bras en l'air et qui se baissaient pour regarder quelque chose à terre, en poussant des hélas! à faire déborder la Seine. Je m'approche.... Ce quelque chose... devine qui c'était...

—C'était Dixmer, dit Maurice d'une voix sombre.

—Oui. Comment peux-tu deviner cela? Oui, Dixmer, cher ami, Dixmer, qui s'est ouvert le ventre tout seul; le malheureux s'est tué en expiation sans doute.

—Ah! dit Maurice avec un sombre sourire, c'est ce que tu as pensé?

Geneviève laissa tomber sa tête entre ses mains; elle était trop faible pour supporter tant d'émotions successives.

—Oui, j'ai pensé cela, attendu qu'on a retrouvé près de lui son sabre ensanglanté; à moins que toutefois... il n'ait rencontré quelqu'un....

Maurice, sans rien dire, et profitant du moment où Geneviève, accablée, ne pouvait le voir, ouvrit son habit et montra à Lorin son gilet et sa chemise ensanglantés.

—Ah! c'est autre chose, dit Lorin. Et il tendit la main à Maurice.

—Maintenant, dit-il en se penchant à l'oreille de Maurice, comme on ne m'a pas fouillé, attendu que je suis rentré en disant que j'étais de la suite de M. Sanson, j'ai toujours le couteau, si la guillotine te répugne.

Maurice s'empara de l'arme avec un mouvement de joie.

—Non, dit-il, elle souffrirait trop. Et il rendit le couteau à Lorin.

—Tu as raison, dit celui-ci; vive la machine de M. Guillotin! Qu'est-ce que la machine de M. Guillotin? Une chiquenaude sur le cou comme l'a dit Danton. Qu'est-ce qu'une chiquenaude?

Et il jeta le couteau au milieu du groupe des condamnés. L'un d'eux le prit, se l'enfonça dans la poitrine, et tomba mort sur le coup.

Au même moment, Geneviève fit un mouvement et poussa un cri. Sanson venait de lui poser la main sur l'épaule.


LVI

Vive Simon!

Au cri poussé par Geneviève, Maurice comprit que la lutte allait commencer.

L'amour peut exalter l'âme jusqu'à l'héroïsme; l'amour peut, contre l'instinct naturel, pousser une créature humaine à désirer la mort; mais il n'éteint pas en elle l'appréhension de la douleur. Il était évident que Geneviève acceptait plus patiemment et plus religieusement la mort depuis que Maurice mourait avec elle; mais la résignation n'exclut pas la souffrance, et sortir de ce monde, c'est non seulement tomber dans cet abîme qu'on appelle l'inconnu, mais c'est souffrir en tombant.

Maurice embrassa d'un regard toute la scène présente, et d'une pensée toute celle qui allait suivre:

Au milieu de la salle, un cadavre de la poitrine duquel un gendarme, en se précipitant, avait arraché le couteau, de peur qu'il ne servît à d'autres.

Autour de lui, des hommes muets de désespoir et faisant à peine attention à lui, écrivant au crayon sur un portefeuille des mots sans suite, ou se serrant la main les uns aux autres; ceux-ci répétant sans relâche, et comme font les insensés, un nom chéri, ou mouillant de larmes un portrait, une bague, une tresse de cheveux; ceux-là vomissant de furieuses imprécations contre la tyrannie, mot banal toujours maudit par tout le monde tour à tour, et quelquefois même par les tyrans.

Au milieu de toutes ces infortunes, Sanson, appesanti moins encore par ses cinquante-quatre ans que par la gravité de son lugubre office; Sanson, aussi doux, aussi consolateur que sa mission lui permettait de l'être, donnait à celui-ci un conseil, à celui-là un triste encouragement, et trouvant des paroles chrétiennes à répondre au désespoir comme à la bravade!

—Citoyenne, dit-il à Geneviève, il faudra ôter le fichu et relever ou couper les cheveux, s'il vous plaît. Geneviève devint tremblante.

—Allons, mon amie, fit doucement Lorin, du courage!

—Puis-je relever moi-même les cheveux de madame? demanda Maurice.

—Oh! oui, s'écria Geneviève, lui! je vous en supplie, monsieur Sanson.

—Faites, dit le vieillard en détournant la tête. Maurice dénoua sa cravate tiède de la chaleur de son cou, Geneviève la baisa, et se mettant à genoux devant le jeune homme, lui présenta cette tête charmante, plus belle dans sa douleur qu'elle n'avait jamais été dans sa joie. Quand Maurice eut fini la funèbre opération, ses mains étaient si tremblantes, il y avait tant de douleur dans l'expression de son visage, que Geneviève s'écria:

—Oh! j'ai du courage, Maurice. Sanson se retourna.

—N'est-ce pas, monsieur, que j'ai du courage? dit-elle.

—Certainement, citoyenne, répondit l'exécuteur d'une voix émue, et un vrai courage.

Pendant ce temps, le premier aide avait parcouru le bordereau envoyé par Fouquier-Tinville.

—Quatorze, dit-il. Sanson compta les condamnés.

—Quinze, y compris le mort, dit-il; comment cela se fait-il?

Lorin et Geneviève comptèrent après lui, mus par une même pensée.

—Vous dites qu'il n'y a que quatorze condamnés et que nous sommes quinze? dit-elle.

—Oui, il faut que le citoyen Fouquier-Tinville se soit trompé.

—Oh! tu mentais, dit Geneviève à Maurice, tu n'étais point condamné.

—Pourquoi attendre à demain, quand c'est aujourd'hui que tu meurs? répondit Maurice.

—Ami, dit-elle en souriant, tu me rassures: je vois maintenant qu'il est facile de mourir.

—Lorin, dit Maurice, Lorin, une dernière fois... nul ne peut te reconnaître ici... dis que tu es venu me dire adieu... dis que tu as été enfermé par erreur. Appelle le gendarme qui t'a vu sortir.... Je serai le vrai condamné, moi qui dois mourir; mais toi, nous t'en supplions, ami, fais-nous la joie de vivre pour garder notre mémoire; il est temps encore, Lorin, nous t'en supplions!

Geneviève joignit ses deux mains en signe de prière. Lorin prit les deux mains de la jeune femme et les baisa.

—J'ai dit non, et c'est non, répondit Lorin d'une voix ferme; ne m'en parlez plus, ou, en vérité, je croirai que je vous gêne.

—Quatorze, répéta Sanson, et ils sont quinze! Puis, élevant la voix:

—Voyons, dit-il, y a-t-il quelqu'un qui réclame? y a-t-il quelqu'un qui puisse prouver qu'il se trouve ici par erreur?

Peut-être quelques bouches s'ouvrirent-elles à cette demande; mais elles se refermèrent sans prononcer une parole; ceux qui eussent menti avaient honte de mentir; celui qui n'eût pas menti ne voulait point parler.

Il se fit un silence de plusieurs minutes pendant lequel les aides continuaient leur lugubre office.

—Citoyens, nous sommes prêts..., dit alors la voix sourde et solennelle du vieux Sanson.

Quelques sanglots et quelques gémissements répondirent à cette voix.

—Eh bien, dit Lorin, soit!

Mourons pour la patrie,
C'est le sort le plus beau!...

Oui, quand on meurt pour la patrie; mais, décidément, je commence à croire que nous ne mourons pas pour le plaisir de ceux qui nous regardent mourir. Ma foi, Maurice, je suis de ton avis, je commence aussi à me dégoûter de la République.

—L'appel! dit un commissaire à la porte.

Plusieurs gendarmes entrèrent dans la salle et fermèrent ainsi les issues, se plaçant entre la vie et les condamnés, comme pour empêcher ceux-ci d'y revenir.

On fit l'appel.

Maurice, qui avait vu juger le condamné qui s'était tué avec le couteau de Lorin, répondit quand on prononça son nom. Il se trouva alors qu'il n'y avait que le mort de trop.

On le porta hors de la salle. Si son identité eût été constatée, si on l'eût reconnu pour condamné, tout mort qu'il était, on l'eût guillotiné avec les autres.

Les survivants furent poussés vers la sortie.

À mesure que l'un d'eux passait devant le guichet, on lui liait les mains derrière le dos.

Pas une parole ne s'échangea pendant dix minutes entre ces malheureux.

Les bourreaux seuls parlaient et agissaient.

Maurice, Geneviève et Lorin, qui ne pouvaient plus se tenir, se pressaient les uns contre les autres pour n'être point séparés. Puis les condamnés furent poussés de la Conciergerie dans la cour.

Là, le spectacle devint effrayant.

Plusieurs faiblirent à la vue des charrettes; les guichetiers les aidèrent à monter.

On entendait derrière les portes, encore fermées, les voix confuses de la foule, et l'on devinait à ses rumeurs qu'elle était nombreuse.

Geneviève monta sur la charrette avec assez de force; d'ailleurs, Maurice la soutenait du coude. Maurice s'élança rapidement derrière elle.

Lorin ne se pressa pas. Il choisit sa place et s'assit à la gauche de Maurice.

Les portes s'ouvrirent; aux premiers rangs était Simon.

Les deux amis le reconnurent; lui-même les vit.

Il monta sur la borne près de laquelle les charrettes devaient passer; il y en avait trois.

La première charrette s'ébranla; c'était celle où se trouvaient les trois amis.

—Eh! bonjour, beau grenadier! dit Simon à Lorin; tu vas essayer de mon tranchet, que je pense?

—Oui, dit Lorin, et je tâcherai de ne pas trop l'ébrécher pour qu'il puisse à ton tour te tailler le cuir. Les deux autres charrettes s'ébranlèrent, suivant la première.

Une effroyable tempête de cris, de bravos, de gémissements, de malédictions, fit explosion à l'entour des condamnés.

—Du courage, Geneviève, du courage! murmurait Maurice.

—Oh! répondit la jeune femme, je ne regrette pas la vie, puisque je meurs avec toi. Je regrette de n'avoir pas les mains libres pour te serrer au moins dans mes bras avant de mourir.

—Lorin, dit Maurice, Lorin, fouille dans la poche de mon gilet, tu y trouveras un canif.

—Oh! mordieu! dit Lorin, comme le canif me va; j'étais humilié d'aller à la mort garrotté comme un veau.

Maurice abaissa sa poche à la hauteur des mains de son ami; Lorin y prit le canif; puis, à eux deux, ils l'ouvrirent.

Alors Maurice le prit entre ses dents, et coupa les cordes qui liaient les mains de Lorin.

Lorin débarrassé de ses cordes, rendit le même service à Maurice.

—Dépêche-toi, disait le jeune homme, voilà Geneviève qui s'évanouit.

En effet, pour accomplir cette opération, Maurice s'était détourné un instant de la pauvre femme, et, comme si toute sa force venait de lui, elle avait fermé les yeux et laissé tomber sa tête sur sa poitrine.

—Geneviève, dit Maurice, Geneviève, rouvre les yeux, mon amie; nous n'avons plus que quelques minutes à nous voir en ce monde.

—Ces cordes me blessent, murmura la jeune femme. Maurice la délia. Aussitôt elle rouvrit les yeux et se leva, en proie à une exaltation qui la fit éblouissante de beauté.

Elle entoura d'un bras le cou de Maurice, saisit de l'autre main celle de Lorin, et tous trois, debout sur la charrette, ayant à leurs pieds les deux autres victimes ensevelies dans la stupeur d'une mort anticipée, ils lancèrent au ciel, qui leur permettait de s'appuyer librement l'un sur l'autre, un geste et un regard reconnaissants.

Le peuple, qui les insultait quand ils étaient assis, se tut quand il les vit debout.

On aperçut l'échafaud.

Maurice et Lorin le virent; Geneviève ne le vit pas, elle ne regardait que son amant. La charrette s'arrêta.

—Je t'aime, dit Maurice à Geneviève, je t'aime!

—La femme d'abord, la femme la première! crièrent mille voix.

—Merci, peuple, dit Maurice; qui donc disait que tu étais cruel?

Il prit Geneviève dans ses bras, et, les lèvres collées sur ses lèvres, il la porta dans les bras de Sanson.

—Courage! criait Lorin; courage!

—J'en ai, répondit Geneviève; j'en ai!

—Je t'aime! murmurait Maurice; je t'aime!

Ce n'étaient plus des victimes que l'on égorgeait, c'étaient des amis qui se faisaient fête de la mort.

—Adieu! cria Geneviève à Lorin.

—Au revoir! répondit celui-ci. Geneviève disparut sous la fatale bascule.

—À toi! dit Lorin.

—À toi! fit Maurice.

—Écoute! elle t'appelle. En effet, Geneviève poussa son dernier cri.

—Viens, dit-elle. Une grande rumeur se fit dans la foule. La belle et gracieuse tête était tombée. Maurice s'élança.

—C'est trop juste, disait Lorin, suivons la logique. M'entends-tu, Maurice?

—Oui.

—Elle t'aimait, on la tue la première; tu n'es pas condamné, tu meurs le second; moi, je n'ai rien fait, et, comme je suis le plus criminel des trois, je passe le dernier.

Et voilà comment tout s'explique
Avec l'aide de la logique.

Ma foi, citoyen Sanson, je t'avais promis un quatrain; mais tu te contenteras d'un distique.

—Je t'aimais! murmura Maurice lié à la planche fatale et souriant à la tête de son amie; je t'aime.... Le fer trancha la moitié du mot.

—À moi! s'écria Lorin en bondissant sur l'échafaud, et vite! car, en vérité, j'y perds la tête.... Citoyen Sanson, je t'ai fait banqueroute de deux vers, mais je t'offre en place un calembour.

Sanson le lia à son tour.

—Voyons, dit Lorin, c'est la mode de crier vive quelque chose quand on meurt. Autrefois, on criait: «Vive le roi!» mais il n'y a plus de roi. Depuis, on a crié: «Vive la liberté!» mais il n'y a plus de liberté. Ma foi, vive Simon! qui nous réunit tous trois.

Et la tête du généreux jeune homme tomba près de celles de Maurice et de Geneviève!

FIN


Bibliographie—Œuvres complètes:

Tiré de Bibliographie des Auteurs Modernes (1801—1934) par Hector
Talvart et Joseph Place, Paris, Editions de la Chronique des Lettres
Françaises, Aux Horizons de France, 39 rue du Général Foy, 1935 Tome 5.

1. Élégie sur la mort du général Foy.
Paris, Sétier, 1825, in-8 de 14 pp.

2. La Chasse et l'Amour.
Vaudeville en un acte, par MM. Rousseau, Adolphe (M. Ribbing de Leuven)
et Davy (Davy de la Pailleterie: A. Dumas).
Représenté pour la première fois, à Paris, au théâtre de
l'Ambigu-Comique (22 sept.1825).

Paris, Chez Duvernois, Sétier, 1825, in-8 de 40 pp.

3. Canaris.
Dithyrambe. Au profit des Grecs.
Paris, Sanson, 1826, in-12 de 10 pp.

4. Nouvelles contemporaines.
Paris, Sanson, 1826, in-12 de 4 ff., 216 pp.

5. La Noce et l'Enterrement.
Vaudeville en trois tableaux, par MM. Davy, Lassagne et Gustave.
Représenté pour la première fois, à Paris, au théâtre de la
Porte-Saint-Martin (21 nov.1826).
Paris, Chez Bezou, 1826, in-8 de 46 pp.

6. Henri III et sa cour.
Drame historique en cinq actes et en prose.
Représenté au Théâtre-Français (11 fév.1829).
Paris, Vezard et Cie, 1829, in-8 de 171 pp.

7. Christine ou Stockholm, Fontainebleau et Rome.
Trilogie dramatique sur la vie de Christine, cinq actes en vers, avec
prologue et épilogue.
Représenté à Paris sur le Théâtre Royal de l'Odéon (30 mars 1830).
Paris, Barba, 1830, in-8 de 3 ff. et 191 pp.

8. Rapport au Général La Fayette sur l'enlèvement des poudres de Soissons.
Paris, Impr. de Sétier, s.d. (1830), in-8 de 7 pp.

9. Napoléon Bonaparte, ou trente ans de l'histoire de France.
Drame en six actes.
Représenté pour la première fois, sur le Théâtre Royal de l'Odéon (10 janv.1831).
Paris, chez Tournachon-Molin, 1831, in-8 de XVI-219 pp.

10. Antony.
Drame en cinq actes en prose.
Représenté pour la première fois sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin
(3 mai 1831).
Paris, Auguste Auffray, 1831, in-8 de 4 ff. n. ch., 106 pp. et 1 f.n.
ch. (post-scriptum).

11. Charles VII chez ses grands vassaux.
Tragédie en cinq actes.
Représentée pour la première fois sur le Théâtre Royal de l'Odéon (20 oct. 1831).
Paris, Publications de Charles Lemesle, 1831, in-8 de 120 pp.

12. Richard Darlington.
Drame en cinq actes et en prose, précédé de La Maison du Docteur, prologue par MM. Dinaux.
Représenté pour la première fois sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin (10 déc. 1831).
Paris, J.-N. Barba, 1832, in-8 de 132 pp.

13. Teresa.
Drame en cinq actes et en prose.
Représenté pour la première fois sur le Théâtre Royal de l'Opéra-Comique
(6 fév. 1832).
Paris, Barba; Vve Charles Béchet; Lecointe et Pougin, 1832, in-8 de 164 pp.

14. Le Mari de la veuve.
Comédie en un acte et en prose, par M.***.
Représentée pour la première fois sur le Théâtre-Français (4 avr. 1832).
Paris, Auguste Auffray, 1832, in-8 de 63 pp.

15. La Tour de Nesle.
Drame en cinq actes et en neuf tableaux, par MM. Gaillardet et ***.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la
Porte-Saint-Martin (29 mai 1832).
Paris, J.-N. Barba, 1832, in-8 de 4 ff., 98 pp.

16. Gaule et France.
Paris, U. Canel; A. Guyot, 1833, in-8 de 375 pp.

17. Impressions de voyage.
Paris, A. Guyot, Charpentier et Dumont, 1834-1837, 5 vol. in-8.

18. Angèle.
Drame en cinq actes.
Paris, Charpentier, 1834, in-8 de 254 pp.

19. Catherine Howard.
Drame en cinq actes et en huit tableaux.
Paris, Charpentier, 1834, in-8 de IV-208 pp.

20. Souvenirs d'Antony.
Paris, Librairie de Dumont, 1835, in-8 de 360 pp.

21. Chroniques de France. Isabel de Bavière (Règne de Charles VI).
Paris, Librairie de Dumont, 1835, 2 vol. in-8 de 406 pp. et 419 pp.

22. Don Juan de Marana ou la chute d'un ange.
Mystère en cinq actes.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la
Porte-Saint-Martin (30 avr.1836).
Paris, Marchant, Éditeur du Magasin Théâtral, 1836 in-8 de 303 p.

23. Kean.
Comédie en cinq actes.
Représentée pour la première fois aux Variétés (31 août 1836).
Paris, J.-B. Barba, 1836, in-8 de 3 ff. et 263 pp.

24. Piquillo.
Opéra-comique en trois actes.
Représenté pour la première fois sur le Théâtre Royal de l'Opéra-Comique
(31 oct. 1837).
Paris, Marchant, 1837, in-8 de 82 pp.

25. Caligula.
Tragédie en cinq actes et en vers, avec un prologue.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français (26 déc. 1837).
Paris, Marchant, Editeur du Magasin Théâtral, 1838 in-8 de 170 p.

26. La Salle d'armes. I. Pauline II. Pascal Bruno (précédé de Murat).
Paris, Dumont, Au Salon littéraire, 1838, 2 vol. in-8 de 376 e t 352 pp.

27. Le Capitaine Paul
(La main droite du Sire de Giac).
Paris, Dumont, 1838, 2 vol. in-8 de 316 et 323 pp.

28. Paul Jones.
Drame en cinq actes.
Représenté pour la première fois, à Paris (8 oct. 1838).
Paris, Marchant, 1838, gr. in-8 de 32 pp.

29. Nouvelles impressions de voyage.
Quinze jours au Sinaï, par MM. A. Dumas et A. Dauzats.
Paris, Dumont, 1839, 2 vol. in-8 de 358 et 406 pp.

30. Acté.
Paris, Librairie de Dumont, 1839, 2 vol. in-8 de 3 ff., 242 et 302 pp.

31. La Comtesse de Salisbury. Chroniques de France.
Paris, Dumont, (et Alexandre Cadot), 1839-1848, 5 vol. in-8.

32. Jacques Ortis.
Paris, Dumont, 1839, in-8 de XVI pp. (préface de Pier-Angelo-Fiorentino) et 312 pp.

33. Mademoiselle de Belle-Isle.
Drame en cinq actes, en prose.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français (2 avr. 1839).
Paris, Dumont, 1839, in-8 de 202 pp.

34. Le Capitaine Pamphile.
Paris, Dumont, 1839, 2 vol. in-8 de 307 et 296 pp.

35. L'Alchimiste.
Drame en cinq actes en vers.
Représenté pour la première fois, sur le Théâtre de la Renaissance (10 avr. 1839).
Paris, Dumont, 1839, in-8 de 176 pp.

36. Crimes célèbres.
Paris, Administration de librairie, 1839-1841, 8 vol. in-8.

37. Napoléon, avec douze portraits en pied, gravés sur acier par les
meilleurs artistes, d'après les peintures et les dessins de Horace
Vernet, Tony Johannot, Isabey, Jules Boily, etc.

Paris, Au Plutarque français; Delloye, 1840, gr; in-8 de 410 pp.

38. Othon l'archer.
Paris, Dumont, 1840, in-8 de 324 pp.

39. Les Stuarts.
Paris, Dumont, 1840, 2 vol. in-8 de 308 et 304 pp.

40. Maître Adam le Calabrais.
Paris, Dumont, 1840, in-8 de 347 pp.

41. Aventures de John Davys.
Paris, Librairie de Dumont, 1840, 4 vol. in-8.

42. Le Maître d'armes.
Paris, Dumont, 1840-1841, 3 vol. in-8 de 320, 322 et 336 pp.

43. Un Mariage sous Louis XV.
Comédie en cinq actes.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français (1er juin 1841).
Paris, Marchant; C. Tresse, 1841, in-8 de 140 pp.

44. Praxède,
suivi de Don Martin de Freytas et de Pierre-le-Cruel.
Paris, Dumont, 1841, in-8 de 307 pp.

45. Nouvelles impressions de voyage. Midi de la France.
Paris, Dumont, 1841, 3 vol. in-8 de 340, 326 et 357 pp.

46. Excursions sur les bords du Rhin.
Paris, Dumont, 1841, 3 vol. in-8 de 328, 326 et 334 pp.

47. Une année à Florence.
Paris, Dumont, 1841, 2 vol. in-8 de 340 et 343 pp.

48. Jehanne la Pucelle. 1429-1431.
Paris, Magen et Comon, 1842, in-8 de VII-327 pp.

49. Le Speronare
Paris, Dumont, 1842, 4 vol. in-8.

50. Le Capitaine Arena.
Paris, Dolin, 1842, 2 vol. in-8 de 309 et 314 pp.

51. Lorenzino. Magasin théâtral. Théâtre français.
Drame en cinq actes et en prose.
Paris, Marchant; Tarride, s. d. (1842), gr. in-8 de 36 pp.

52. Halifax. Magasin théâtral. Choix de pièces nouvelles,
jouées sur tous les théâtres de Paris. Théâtre des Variétés.
Comédie en trois actes et un prologue.
Paris, Marchant; Tarride, s. d. (1842), gr. in-8 de 36 pp.

53. Le Chevalier d'Harmental.
Paris, Dumont, 1842, 4 vol. in-8.

54. Le Corricolo.
Paris, Dolin, 1843, 4 vol. in-8.

55. Les Demoiselles de Saint-Cyr.
Comédie en cinq actes, suivie d'une lettre à l'auteur à M. Jules Janin.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français (25 juill.1843). Paris, chez Marchant, et tous les Marchands de Nouveautés, 1843, gr.
in-8 de 1 f. (lettre de Dumas à son éditeur), 38 pp. et VIII pp. (lettre à J. Janin).

56. La Villa Palmieri.
Paris, Dolin, 1843, 2 vol. in-8.

57. Louise Bernard. Magasin théâtral. Choix de pièces nouvelles,
jouées sur tous les théâtres de Paris.
Théâtre de la Porte-Saint-Martin.
Drame en cinq actes.
Paris, Marchant; Tarride, s. d. (1843), gr. in-8 de 34 pp.

58. Un Alchimiste au dix-neuvième siècle.
Paris, Imprimerie de Paul Dupont, 1843, in-8 de 23 pp.

59. Filles, Lorettes et Courtisanes.
Paris, Dolin, 1843, in-8. de 338 pp.

60. Ascanio.
Paris, Petion, 1844, 5 vol. in-8.

61. Le Laird de Dumbicky. Magasin théâtral. Choix de pièces nouvelles,
jouées sur tous les théâtres de Paris.
Théâtre Royal de l'Odéon.
Drame en cinq actes.
Paris, Marchant; Tarride, s. d. (1844), gr. in-8 de 42 pp.

62. Sylvandire.
Paris, Dumont, 1844, 3 vol. in-8 de 318, 310 et 324 pp.

63. Fernande.
Paris, Dumont, 1844, 3 vol. in-8 de 320, 336 et 320 pp.

64. A. Les Trois Mousquetaires
Paris, Baudry, 1844, 8 vol. in-8.
B. Les Mousquetaires
Drame en cinq actes et douze tableaux, précédé de L'Auberge de Béthune,
prologue par MM. A. Dumas et Auguste Maquet.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique
(27 oct. 1845).
Paris, Marchant, 1845, gr. in-8 de 59 pp.
C. La Jeunesse des Mousquetaires.
Pièce en 14 tableaux, par MM. A. Dumas et Auguste Maquet.
Paris, Dufour et Mulat, 1849, in-8 de 76 pp.
D. Le Prisonnier de la Bastille, fin des Mousquetaires.
Drame en cinq actes et neuf tableaux.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Impérial du Cirque
(22 mars 1861).
Paris, Michel Lévy frères, s. d. (1861), gr. in-8 de 24 pp.

65. Le Château d'Eppstein.
Paris, L. de Potter, 1844, 3 vol. in-8 de 323, 353 et 322 pp.

66. Amaury.
Paris, Hippolyte Souverain, 1844, 4 vol. in-8.

67. Cécile.
Paris, Dumont, 1844, 2 vol. in-8 de 330 et 324 pp.

68. A. Gabriel Lambert.
Paris, Hippolyte Souverain, 1844, 2 vol. in-8.
B. Gabriel Lambert.
Drame en cinq actes et un prologue, par A. Dumas et Amédée de Jallais.
Paris, Michel Lévy frères, 1866, in-18 de 132 pp.

69. Louis XIV et son siècle.
Paris, Chez J.-B. Fellens et L.-P. Dufour, 1844-1845, 2 vol. gr. in-8 de
II-492 et 512 pp.

70. A. Le Comte de Monte-Cristo.
Paris, Pétion, 1845-1846, 18 vol. in-8.
B. Monte-Cristo.
Drame en cinq actes et onze tableaux, par MM. A. Dumas et A. Maquet.
Paris, N. Tresse, 1848, gr. in-8 de 48 pp.
C. Le Comte de Morcerf.
Drame en cinq actes et dix tableaux de MM. A. Dumas et A. Maquet.
Paris, N. Tresse, 1851, gr. in-8 de 50 pp.
D. Villefort.
Drame en cinq actes et dix tableaux de MM. A. Dumas et A. Maquet.
Paris, N. Tresse, 1851, gr. in-8 de 59 pp.

71. A. La Reine Margot.
Paris, Garnier frères, 1845, 6 vol. in-8.
B. La Reine Margot.
Bibliothèque dramatique. Théâtre moderne. 2ème série.
Drame en cinq actes et en 13 tableaux, par MM. A. Dumas et A. Maquet.
Paris, Michel Lévy frères, 1847, in-12 de 152 pp.

72. Vingt Ans après, suite des Trois Mousquetaires.
Paris, Baudry, 1845, 10 vol.

73. A. Une Fille du Régent.
Paris, A. Cadot, 1845, 4 vol. in-8.
B. Une Fille du Régent.
Comédie en cinq actes dont un prologue.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français
(1er avr. 1846).
Paris, Marchant, 1846, gr. in-8 de 35 pp.

74. Les Médicis. Paris, Recoules, 1845, 2 vol. in-8 de 343 et 345 pp.

75. Michel-Ange et Raphaël Sanzio.
Paris, Recoules, 1845, 2 vol. in-8 de 345 et 306 pp.

76. Les Frères Corses.
Paris, Hippolyte Souverain, 1845, 2 vol. in-8 de 302 et 312 pp.

77. A. Le Chevalier de Maison-Rouge.
Paris, A. Cadot, 1845-1846, 6 vol. in-8.
B. Le Chevalier de Maison-Rouge. Bibliothèque dramatique.
Théâtre moderne. 2ème série.
Épisode du temps des Girondins, drame en 5 actes et 12 tableaux,
par MM. A. Dumas et A. Maquet.
Paris, Michel Lévy frères, 1847, in-18 de 139 pp.

78. Histoire d'un casse-noisette.
Paris, J. Hetzel, 1845, 2 vol. pet. in-8.

79. La Bouillie de la Comtesse Berthe.
Paris, J. Hetzel, 1845, pet. in-8 de 126 pp.

80. Nanon de Lartigues.
Paris, L. de Potter, 1845, 2 vol. in-8 de 324 et 331 pp.

81. Madame de Condé.
Paris, L. de Potter, 1845, 2 vol. in-8 de 315 et 307 pp.

82. La Vicomtesse de Cambes.
Paris, L. de Potter, 1845, 2 vol. in-8 de 334 et 324 pp.

83. L'Abbaye de Peyssac.
Paris, L. de Potter, 1845, 2 vol. in-8 de 324 et 363 pp.
N. B. Ces 8 volumes (n 80 à 83) constituent une série intitulée:
La Guerre des femmes, qui a inspiré la pièce:
La Guerre des femmes.
Drame en cinq actes et dix tableaux, par MM. A. Dumas et A. Maquet.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Historique
(1er oct. 1849). Paris, A. Cadot, 1849, gr. in-8 de 57 pp.

84. A. La Dame de Monsoreau.
Paris, Pétion, 1846, 8 vol. in-8.
B. La Dame de Monsoreau.
Drame en cinq actes et dix tableaux, précédé de L'Etang de Beaugé,
prologue par MM. A. Dumas et A. Maquet.
Paris, Michel Lévy, 1860, in-12 de 196 pp.

85. Le Bâtard de Mauléon.
Paris, A. Cadot, 1846-1847, 9 vol. in-8.

86. Les Deux Diane.
Paris, A. Cadot, 1846-1847, 10 vol. in-8.

87. Mémoires d'un médecin.
Paris, Fellens et Dufour (et A. Cadot), 1846-1848, 19 vol. in-8.

88. Les Quarante-Cinq.
Paris, A. Cadot, 1847-1848, 10 vol. in-8.

89. Intrigue et Amour. Bibliothèque dramatique.
Théâtre moderne. 2ème série.
Drame en cinq actes et neuf tableaux.
Paris, Michel Lévy frères, 1847, in-12 de 99 pp.

90. Impressions de voyage. De Paris à Cadix.
Paris, Ancienne maison Delloye, Garnier frères, 1847-1848, 5 vol. in-8.

91. Hamlet, prince de Danemark.
Bibliothèque dramatique. Théâtre moderne. 2ème série.
Drame en vers, en 5 actes et 8 parties, par MM. A. Dumas et Paul Meurice.
Paris, Michel Lévy frères, 1848, in-18 de 106 pp.

92. Catilina.
Drame en 5 actes et 7 tableaux, par MM. A. Dumas et A. Maquet.
Paris, Michel Lévy frères, 1848, in-18 de 151 pp.

93. Le Vicomte de Bragelonne. ouDix ans plus tard,
suite des Trois Mousquetaires et de Vingt Ans après.
Paris, Michel Lévy frères, 1848-1850, 26 vol. in-8.

94. Le Véloce, ou Tanger, Alger et Tunis.
Paris, A. Cadot, 1848-1851, 4 vol. in-8.

95. Le Comte Hermann.
2ème Série du Magasin théâtral....
Drame en cinq actes, avec préface et épilogue.
Paris, Marchant, s. d. (1849), gr. in-8 de 40 pp.

96. Les Mille et un fantômes.
Paris, A. Cadot, 1849, 2 vol. in-8 de 318 et 309 pp.

97. La Régence.
Paris, A. Cadot, 1849, 2 vol. in-8 de 349 et 301 pp.

98. Louis Quinze.
Paris, A. Cadot, 1849, 5 vol. in-8.

99. Les Mariages du père Olifus.
Paris, A. Cadot, 1849, 5 vol. in-8.

100. Le Collier de la Reine.
Paris, A. Cadot, 1849-1850, 11 vol. in-8.

101. Mémoires de J.-F. Talma.
Écrits par lui-même et recueillis et mis en ordre sur les papiers
de sa famille, par A. Dumas.
Paris, 1849 (et 1850), Hippolyte Souverain, 4 vol. in-8.

102. La Femme au collier de velours.
Paris, A. Cadot, 1850, 2 vol. in-8 de 326 et 333 pp.

103. Montevideo ou une nouvelle Troie.
Paris, Imprimerie centrale de Napoléon Chaix et Cie, 1850, in-18 de 167 pp.

104. La Chasse au chastre.
Magasin théâtral. Pièces nouvelles....
Fantaisie en trois actes et huit tableaux.
Paris, Administration de librairie théâtrale. Ancienne maison Marchant,
1850, gr. in-8 de 24 pp.

105. La Tulipe noire.
Paris, Baudry, s. d. (1850), 3 vol. in-8 de 313, 304 et 316 pp.

106. Louis XVI (Histoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette.)
Paris, A. Cadot, 1850-1851, 5 vol. in-8.

107. Le Trou de l'enfer. (Chronique de Charlemagne).
Paris, A. Cadot, 1851, 4 vol. in-8.

108. Dieu dispose.
Paris, A. Cadot, 1851, 4 vol. in-8.

109. La Barrière de Clichy.
Drame militaire en 5 actes et 14 tableaux.
Représenté pour la première fois à Paris sur le Théâtre National
(ancien Cirque, 21 avr. 1851).
Paris, Librairie Théâtrale, 1851, in-8 de 48 pp.

110. Impressions de voyage. Suisse.
Paris, Michel Lévy frères, 1851, 3 vol. in-18.

111. Ange Pitou.
Paris, A. Cadot, 1851, 8 vol. in-8.

112. Le Drame de Quatre-vingt-treize. Scènes de la vie révolutionnaire.
Paris, Hippolyte Souverain, 1851, 7 vol. in-8.

113. Histoire de deux siècles ou la Cour, l'Église et le peuple
depuis 1650 jusqu'à nos jours.

Paris, Dufour et Mulat, 1852, 2 vol. gr. in-8.

114. Conscience.
Paris, A. Cadot, 1852, 5 vol. in-8.

115. Un Gil Blas en Californie.
Paris, A. Cadot, 1852, 2 vol. in-8 de 317 et 296 pp.

116. Olympe de Clèves.
Paris, A. Cadot, 1852, 9 vol. in-8.

117. Le Dernier roi (Histoire de la vie politique et privée de
Louis-Philippe.)
Paris, Hippolyte Souverain, 1852, 8 vol. in-8.
118. Mes Mémoires.
Paris, A. Cadot, 1852-1854, 22 vol. in-8.

119. La Comtesse de Charny.
Paris, A. Cadot, 1852-1855, 19 vol. in-8.

120. Isaac Laquedem.
Paris, A la Librairie Théâtrale, 1853, 5 vol. in-8.

121. Le Pasteur d'Ashbourn.
Paris, A. Cadot, 1853, 8 vol. in-8.

122. Les Drames de la mer.
Paris, A. Cadot, 1853, 2 vol. in-8 de 296 et 324 pp.

123. Ingénue.
Paris, A. Cadot, 1853-1855, 7 vol. in-8.

124. La Jeunesse de Pierrot. par Aramis. Publications du Mousquetaire
Paris, A la Librairie Nouvelle, 1854, in-16, 150 pp.

125. Le Marbrier.
Drame en trois actes.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Vaudeville
(22 mai 1854).
Paris, Michel Lévy frères, 1854, in-18 de 48 pp.

126. La Conscience.
Drame en cinq actes et en six tableaux.
Paris, Librairie d'Alphonse Tarride, 1854, in-18 de 108 pp.

127. A. El Salteador.
Roman de cape et d'épée.
Paris, A. Cadot, 1854, 3 vol. in-8.
Il a été tiré de ce roman une pièce dont voici le titre:
B. Le Gentilhomme de la montagne.
Drame en cinq actes et huit tableaux, par A. Dumas (et Ed. Lockroy).
Paris, Michel Lévy, 1860, in-18 de 144 pp.

128. Une Vie d'artiste.
Paris, A. Cadot, 1854, 2 vol. in-8 de 315 et 323 pp.

129. Saphir, pierre précieuse montée par Alexandre Dumas.
Bibliothèque du Mousquetaire.
Paris, Coulon-Pineau, 1854, in-12 de 242 pp.

130. Catherine Blum.
Paris, A. Cadot, 1854, 2 vol. in-8.

131. Vie et aventures de la princesse de Monaco.
Recueillies par A. Dumas.
Paris, A. Cadot, 1854, 6 vol. in-8.

132. La Jeunesse de Louis XIV.
Comédie en cinq actes et en prose.
Paris, Librairie Théâtrale, 1856, in-16 de 306 pp.

133. Souvenirs de 1830 à 1842.
Paris, A. Cadot, 1854-1855, 8 vo l. in-8.

134. Le Page du Duc de Savoie.
Paris, A. Cadot, 1855, 8 vol. in-8.

135. Les Mohicans de Paris.
Paris, A. Cadot, 1854-1855, 19 vol. in-8.

136. A. Les Mohicans de Paris (Suite) Salvator le
commissionnaire.

Paris, A. Cadot, 1856 (-1859), 14 vol. in-8.
Il a été tiré des Mohicans de Paris, la pièce suivante:
B. Les Mohicans de Paris.
Drame en cinq actes, en neuf tableaux, avec prologue.
Paris, Michel Lévy, 1864, in-12 de 162 pp.

137. Taïti. Marquises. Californie. Journal de Madame Giovanni.
Rédigé et publié par A. Dumas.
Paris, A. Cadot, 1856, 4 vol. in-8.

138. La dernière année de Marie Dorval.
Paris, Librairie Nouvelle, 1855, in-32 de 96 pp.

139. Le Capitaine Richard. (Une Chasse aux éléphants.)
Paris, A. Cadot, 1858, 3 vol. in-8.

140. Les Grands hommes en robe de chambre. César.
Paris, A. Cadot, 1856, 7 vol. in-8.

141. Les Grands hommes en robe de chambre. Henri IV. Paris,
A. Cadot, 1855, 2 vol. in-8 de 322 et 330 pp.

142. Les Grands hommes en robe de chambre. Richelieu.
Paris, A. Cadot, 1856, 5 vol. in-8.

143. L'Orestie.
Tragédie en trois actes et en vers, imitée de l'antique.
Paris, Librairie Théâtrale, 1856, in-12 de 108 pp.

144. Le Lièvre de mon grand-père.
Paris, A. Cadot, 1857, in-8 de 309 pp.

145. La Tour Saint-Jacques-la-Boucherie.
Drame historique en 5 actes et 9 tableaux, par MM. A. Dumas et X. de Montépin.
Représenté pour la première fois sur le Théâtre Impérial du Cirque
(15 nov. 1856).
A la Librairie Théâtrale, 1856, gr. in-8 de 16 pp.

146. Pèlerinage de Hadji-Abd-el-Hamid-Bey (Du Couret). Médine et
la Mecque.
Paris, A. Cadot, 1856-1857, 6 vol. in-8.

147. Madame du Deffand.
Paris, A. Cadot, 1856-1857, 8 vol. in-8.

148. La Dame de volupté.
Mémoires de Mlle de Luynes, publiés par A. Dumas.
Paris, Michel Lévy frères, 1864, 2 vol. in-18 de 284 et 332 pp.

149. L'Invitation à la valse.
Comédie en un acte et en prose.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur
le Théâtre du Gymnase (18 juin 1857).
Paris, Beck, 1837 (pour 1857), in-12 de 48 pp.

150. L'Homme aux contes.
Le Soldat de plomb et la danseuse de papier. Petit-Jean et Gros-Jean.
Le roi des taupes et sa fille. La Jeunesse de Pierrot.
Édition interdite en France.
Bruxelles, Office de publicité, Coll. Hetzel, 1857, in-32 de 208 pp.

151. Les Compagnons de Jéhu.
Paris, A. Cadot, 1857, 7 vol. in-8.

152. Charles le Téméraire.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, 2 vol. in-12 de 324 et 310 pp.

153. Le Meneur de loups.
Paris, A. Cadot, 1857, 3 vol. in-8.

154. Causeries.
Première et deuxième séries.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, 2 vol. in-8.

155. La Retraite illuminée, par A. Dumas, avec divers
appendices par M. Joseph Bard et Sommeville.
Auxerre, Ch. Gallot, Libraire-éditeur, 1858, in-12 de 88 pp.

156. L'Honneur est satisfait.
Comédie en un acte et en prose.
Paris, Librairie Théâtrale, 1858, in-12 de 48 pp.

157. La Route de Varennes.
Paris, Michel Lévy, 1860, in-18 de 279 pp.

158. L'Horoscope.
Paris, A. Cadot, 1858, 3 vol. in-8.

159. Histoire de mes bêtes.
Paris, Michel Lévy frères, 1867, in-18 de 333 pp.

160. Le Chasseur de sauvagine.
Paris, A. Cadot, 1858, 2 vol. in-8 de chacun 317 pp.

161. Ainsi soit-il.
Paris, A. Cadot, s. d. (1862), 5 vol. in-8.
Il a été tiré de ce roman la pièce suivante:
Madame de Chamblay.
Drame en cinq actes, en prose.
Paris, Michel Lévy, 1869, in-18 de 96 pp.

162. Black.
Paris, A. Cadot, 1858, 4 vol. in-8.

163. Les Louves de Machecoul, par A. Dumas et G. de Cherville.
Paris, A. Cadot, 1859, 10 vol. in-8.

164. De Paris à Astrakan, nouvelles impressions de voyage.
Première et deuxième série.
Paris, Librairie nouvelle A. Bourdilliat et Cie, 1860, 2 vol. in-18
de 318 et 313 pp.

165. Lettres de Saint-Pétersbourg (sur le Servage en Russie).
Édition interdite pour la France.
Bruxelles, Rozez, coll. Hetzel 1859, in-32 de 232 pp.

166. La Frégate l'Espérance.
Édition interdite pour la France.
Bruxelles, Office de publicité; Leipzig, A. Dürr, coll. Hetzel,
1859, in-32 de 232 pp.

167. Contes pour les grands et les petits enfants.
Bruxelles, Office de publicité; Leipzig, A. Dürr, coll. Hetzel,
1859, 2 vol. in-32 de 190 et 204 pp.

168. Jane.
Paris, Michel Lévy frères, 1862, in-18 de 324 pp.

169. Herminie et Marianna.
Édition interdite pour la France.
Bruxelles, Méline, Cans et Cie, coll. Hetzel, 1859, in-32 de 174 pp.

170. Ammalat-Beg.
Paris, A. Cadot, s. d. (1859), 2 vol. in-8 de 326 et 352 pp.

171. La Maison de glace.
Paris, Michel Lévy, 1860, 2 vol. in-18 de 326 et 280 pp.

172. Le Caucase. Voyage d'Alexandre Dumas.
Paris, Librairie Théâtrale, s. d. (1859), in-4 de 240 pp.

173. Traduction de Victor Perceval. Mémoires d'un policeman.
Paris, A. Cadot, 1859, 2 vol. in-8 de chacun 325 pp.

174. L'Art et les artistes contemporains au Salon de 1859.
Paris, A. Bourdilliat et Cie, 1859, 2 vol. in-18 de 188 pp.

175. Monsieur Coumbes. (Histoire d'un cabanon et d'un chalet.)
Paris, A. Bourdilliat et Cie, 1860, in-18 de 316 pp.
Connu aussi sous le titre suivant: Le Fils du Forçat.

176. Docteur Maynard. Les Baleiniers, voyage aux terres antipodiques.
Paris, A. Cadot, 1859, 3 vol. in-8.

177. Une Aventure d'amour (Herminie).
Paris, Michel Lévy frères, 1867, in-18 de 274 pp.

178. Le Père la Ruine.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, in-18 de 320 pp.

179. La Vie au désert. Cinq ans de chasse dans l'intérieur de
l'Afrique méridionale par Gordon Cumming.

Paris, Impr. de Edouard Blot, s. d. (1860), gr. in-8 de 132 pp.

180. Moullah-Nour.
Édition interdite pour la France.
Bruxelles, Méline, Cans et Cie, coll. Hetzel, s. d. (1860), 2 vol. in-32 de 181 et 152 pp.

181. Un Cadet de famille traduit par Victor Perceval, publié par A. Dumas.
Première, deuxième et troisième série.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, 3 vol. in-18.

182. Le Roman d'Elvire.
Opéra-comique en trois actes, par A. Dumas et A. de Leuven.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, in-18 de 97 pp.

183. L'Envers d'une conspiration.
Comédie en cinq actes, en prose.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, in-18 de 132 pp.

184. Mémoires de Garibaldi, traduits sur le manuscrit
original, par A. Dumas.
Première et deuxième série.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, 2 vol. in-18 de 312 et 268 pp.

185. Le père Gigogne contes pour les enfants.
Première et deuxième série.
Paris, Michel Lévy frères, 1860, 2 vol. in-18.

186. Les Drames galants. La Marquise d'Escoman.
Paris, A. Bourdilliat et Cie, 1860, 2 vol. in-18 de 281 et 291 pp.

187. Jacquot sans oreilles.
Paris, Michel Lévy frères, 1873, in-18 de XXVIII-231 pp.

188. Une nuit à Florence sous Alexandre de Médicis.
Paris, Michel Lévy frères, 1861, in-18 de 250 pp.

189. Les Garibaldiens. Révolution de Sicile et de Naples.
Paris, Michel Lévy frères, 1861, in-18 de 376 pp.

190. Les Morts vont vite.
Paris, Michel Lévy frères, 1861, 2 vol. in-18 de 322 et 294 pp.

191. La Boule de neige.
Paris, Michel Lévy frères, 1862, in-18 de 292 pp.

192. La Princesse Flora.
Paris, Michel Lévy frères, 1862, in-18 de 253 pp.

193. Italiens et Flamands.
Première et deuxième série.
Paris, Michel Lévy, 1862, 2 vol. in-18 de 305 et 300 pp.

194. Sultanetta.
Paris, Michel Lévy, 1862, in-18 de 320 pp.

195. Les Deux Reines, suite et fin des Mémoires de Mlle de Luynes.
Paris, Michel Lévy frères, 1864, 2 vol. in-18 de 333 et 329 pp.

196. La San-Felice.
Paris, Michel Lévy frères, 1864-1865, 9 vol. in-18.

197. Un Pays inconnu, (Géral-Milco; Brésil.).
Paris, Michel Lévy frères, 1865, in-18 de 320 pp.

198. Les Gardes forestiers.
Drame en cinq actes.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Grand-Théâtre parisien
(28 mai 1865).
Paris, Michel Lévy frères, s. d. (1865), gr. in-8 de 36 pp.

199. Souvenirs d'une favorite.
Paris, Michel Lévy frères, 1865, 4 vol. in-18.

200. Les Hommes de fer.
Paris, Michel Lévy frères, 1867, in-18 de 305 pp.

201.
A. Les Blancs et les Bleus.
Paris, Michel Lévy frères, 1867-1868, 3 vol. in-18.
B. Les Blancs et les Bleus.
Drame en cinq actes, en onze tableaux.
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Châtelet
(10 mars 1869).
(Michel Lévy frères), s. d. (1874), gr in-8 de 28 pp.

202. La Terreur prussienne.
Paris, Michel Lévy frères, 1868, 2 vol. in-18 de 296 et 294 pp.

203. Souvenirs dramatiques.
Paris, Michel Lévy frères, 1868, 2 vol. in-18 de 326 et 276 pp.

204. Parisiens et provinciaux.
Paris, Michel Lévy frères, 1868, 2 vol. in-18 de 326 et 276 pp.

205. L'Île de feu.
Paris, Michel Lévy frères, 1871, 2 vol. in-18 de 285 et 254 pp.

206. Création et Rédemption. Le Docteur mystérieux.
Paris, Michel Lévy frères, 1872, 2 vol. in-18 de 320 et 312 pp.

207. Création et Rédemption. La Fille du Marquis.
Paris, Michel Lévy frères, 1872, 2 vol. in-18 de 274 et 281 pp.

208. Le Prince des voleurs.
Paris, Michel Lévy frères, 1872, 2 vol. in-18 de 293 et 275 pp.

209. Robin Hood le proscrit.
Paris, Michel Lévy frères, 1873, 2 vol. in-18 de 262 et 273 pp.

210. A. Grand dictionnaire de cuisine, par A. Dumas
(et D.-J. Vuillemot).
Paris, A. Lemerre, 1873, gr. in-8 de 1155 pp.
B. Petit dictionnaire de cuisine.
Paris, A. Lemerre, 1882, in-18 de 819 pp.

211. Propos d'art et de cuisine. Paris, Calmann-Lévy, 1877,
in-18 de 304 pp.

212. Herminie. L'Amazone.Paris, Calmann-Lévy, 1888, in-16
de 111 pp.